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Accueil » Guides » Société civile immobilière » Vendre un bien immobilier en SCI : mode d’emploi
Vous avez créé une SCI pour gérer un bien immobilier ? Ce statut juridique souple présente de nombreux atouts en matière fiscale ou de transmission familiale. Toutefois, la société civile immobilière impose aussi des obligations contraignantes. En cas de vente, la procédure doit être rigoureusement respectée sous peine de nullité.
Quelles sont les étapes pour vendre un bien en SCI ? Quelles sont les conséquences juridiques et fiscales à anticiper ? Ce guide vous livre les clés d’une vente réussie en SCI.
Mis à jour le 30/06/2025
La décision de vendre un bien immobilier détenu par une société civile immobilière appartient aux associés. Elle n’a pas à être justifiée.
La cession peut être motivée par diverses raisons, propres aux associés et aux impératifs de gestion de la société, comme :
Bon à savoir : l’activité de la SCI est de nature civile. Ce statut juridique ne permet pas la réalisation d’opérations d’achat-revente dans un but spéculatif et commercial.
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La vente d’un bien en SCI exige le respect d’une procédure rigoureuse, garantissant la valeur juridique de la transaction. Si certaines étapes sont similaires à toute vente immobilière classique, d’autres sont spécifiques à la SCI.
Avant d’envisager la vente d’un bien immobilier géré par une SCI, les associés doivent s’assurer que cette opération est conforme à l’objet social défini dans les statuts. En effet, la Cour de cassation a rejeté en 2010 une vente au motif que la cession du bien n’était pas expressément prévue dans l’objet social.
Si la clause autorisant la vente est absente, les associés doivent procéder à une modification préalable des statuts.
La cession d’un bien immobilier en SCI doit respecter la procédure définie par les statuts de la société. Toute vente réalisée en dehors des règles statutaires peut être frappée de nullité, voire exposer le gérant à des poursuites pour faute de gestion.
Dans de rares cas, les statuts sont très souples et autorisent le gérant à vendre le bien sans consultation préalable de ses associés. La transaction est alors présentée lors de l’approbation des comptes à la clôture de l’exercice social.
Mais en règle générale, la décision de vendre un bien en SCI doit être soumise au vote des associés, réunis en assemblée générale ordinaire (AGO) ou en assemblée générale extraordinaire (AGE). Les statuts définissent le quorum et le nombre de voix nécessaires pour décider de la cession (unanimité, majorité…) Si les statuts sont muets en la matière, le vote unanime est requis par défaut.
La décision de vendre le bien est officialisée dans le procès-verbal, signé par l’ensemble des associés.
Si le bien mis en vente est occupé par un locataire, ce dernier bénéficie d’un droit de préemption. Cela signifie qu’il est prioritaire pour acheter le bien. Si le locataire décline l’offre, la SCI peut proposer le bien à un tiers. Si elle décide de revoir le prix à la baisse en cours de vente, elle doit en informer le locataire qui a le droit de se positionner sur la nouvelle offre.
La SCI doit notifier au locataire le congé pour vente par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins six mois avant l’expiration du bail.
Le locataire a trois possibilités : acheter le bien, quitter le logement ou poursuivre la location. Le bail est alors transmis au nouveau propriétaire, dans le respect des conditions initiales du contrat.
La signature du compromis de vente est une étape clé dans toutes les transactions immobilières. Ce document scelle l’accord de l’acheteur et du vendeur (en l’occurrence le représentant légal de la SCI). Le plus souvent, il est assorti de conditions suspensives, notamment l’obtention d’un prêt immobilier par l’acheteur.
Si le vendeur n’a pas le droit de revenir sur son engagement, l’acheteur dispose d’un délai de rétractation de 10 jours, en application de l’article L271-1 du Code de la construction et de l’habitation.
Le compromis de vente s’accompagne d’annexes obligatoires à préparer en anticipation : dossier de diagnostic technique (DDT), documents de copropriété…
La vente du bien en SCI est définitivement actée par la signature de l’acte de vente par le représentant légal de la société et l’acheteur. Effectuée devant notaire, cette formalité marque le transfert officiel de propriété.
La vente d’un bien en SCI entraîne des frais pour la société et ses associés. L’imposition de la plus-value immobilière est un calcul complexe qui dépend du régime fiscal choisi par la SCI.
Comme toute transaction immobilière, la vente d’un bien en SCI est soumise à des frais notariés, à la charge de la société.
Ces frais incluent par exemple les honoraires du notaire, les droits et taxes collectés pour le compte de l’État et des collectivités territoriales ou le remboursement des frais avancés par le notaire.
Lors de la vente d’un bien immobilier en SCI, la plus-value réalisée est soumise à une imposition qui dépend du régime fiscal de la SCI.
Si la SCI est imposée à l’impôt sur le revenu, la plus-value immobilière est taxée selon le régime de la plus-value des particuliers, soit :
Des abattements progressifs s’appliquent à partir de 6 ans de durée de détention.
Une exonération est également possible, sous conditions restrictives :
Si la SCI est soumise à l’impôt sur les sociétés, le calcul est plus simple : le taux d’imposition de la plus-value immobilière s’élève à 25 %.
Pour déterminer le montant de la plus-value, il faut déduire du prix d’acquisition les amortissements appliqués aux différents éléments du bien. Quant au prix de vente, il correspond simplement à la somme versée par l’acheteur au moment de la transaction.
La vente d’un bien immobilier d’une SCI a des conséquences sur la société, que ce soit en matière financière ou juridique.
Le produit de la vente d’un bien en SCI est déposé sur le compte bancaire de la société. Avant de le répartir entre les associés, la société doit apurer son passif, c’est-à-dire solder son prêt immobilier, régler ses éventuelles dettes et anticiper les impôts locaux restant dus.
La répartition de la plus-value s’effectue au prorata des parts sociales détenues par chaque associé, sauf disposition contraire prévue dans les statuts.
Si la SCI est soumise à l’impôt sur le revenu, chaque associé est redevable de l’impôt sur la plus-value immobilière en proportion de sa participation dans la SCI. Si la société est soumise à l’impôt sur les sociétés, les fonds sont versés sous forme de dividendes.
L’avenir de la SCI après la vente d’un bien dépend du nombre de biens qu’elle détient et de la rédaction de son objet social dans les statuts.
Si la SCI possède plusieurs biens immobiliers, elle peut poursuivre son activité ou réinvestir le produit de la vente dans des travaux ou l’acquisition d’un nouveau logement.
Si la SCI détient un seul bien immobilier, la dissolution est automatique si son objet social est très restrictif et orienté uniquement sur la gestion de ce bien (« Gestion du logement situé au numéro X de la rue Y »). Pour conserver la SCI, les associés doivent modifier et élargir son objet social.
Si la SCI ne possède plus de biens immobiliers et si son objet social ne peut pas être adapté, elle doit être dissoute en respectant la procédure légale.
Vendre un bien immobilier en SCI ne s’improvise pas. Obligations statutaires, fiscalité sur la plus-value, notification au locataire, répartition des fonds… : la rigueur s’impose à chaque étape pour garantir une transaction sécurisée et conforme aux règles.
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Julien Biscarat-Aymes, cofondateur de Jelouebien, bénéficie d’une expérience de plus de 20 ans dans l’assurance et de 10 ans dans le domaine de l’immobilier. Après plusieurs années passées en tant que Conseil en Gestion de Patrimoine Certifié (CGPC) au sein d’une grande compagnie d’assurance européenne, il crée un cabinet indépendant avec Xavier Marchioni. Dès 2011, il se spécialise dans le domaine immobilier et décide fin 2013 de rassembler ses connaissances pour les rendre accessibles au plus grand nombre en créant le site Jelouebien.com avec la volonté constante d’enrichir la base d’informations offertes aux utilisateurs du site.
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