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Non-paiement des loyers, défaut d’assurance, nuisances, non-paiement du dépôt de garantie : parfois, le dialogue se tend entre le propriétaire et son locataire. En cas d’impasse, la clause résolutoire intégrée au contrat de location permet au bailleur de résilier rapidement et légalement le bail. La procédure est cependant très encadrée.
Dans quels cas la clause résolutoire de plein droit peut-elle être activée ? Quelles sont les démarches à respecter pour qu’elle soit juridiquement valable ? Comment bien la rédiger pour éviter toute contestation ?
Mis à jour le 01/09/2025
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La rédaction d’un bail se fait en général en deux grandes parties : une première partie concerne souvent les conditions particulières, elles précisent les caractéristiques spécifiques au bail en question (nom du locataire, date de début du bail, sa durée, le montant du loyer…) et une deuxième partie qui concerne les dispositions générales du bail, c’est-à-dire les caractéristiques plus globales du bail. C’est dans cette partie que l’on retrouve les « clauses » qui vont régir les relations entre le bailleur et le locataire.
Dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement à l’une d’entre elles : la « clause résolutoire » ou « clause résolutoire de plein droit ».
La clause résolutoire est une disposition qui permet au bailleur de résilier unilatéralement et de plein droit un contrat, en l’occurrence le bail, si le locataire ne respecte pas ses obligations contractuelles.
La clause résolutoire est une clause qui permet de définir les fautes du locataire pour lesquelles le bail pourra être résilié de plein droit.
Dans le cadre d’un bail d’habitation loi Alur, la clause résolutoire peut prévoir la résiliation du bail pour quatre motifs :
En cas de litige avec le locataire, la clause résolutoire simplifie, accélère et sécurise la procédure de résiliation du bail et d’expulsion.
En l’absence de clause, la procédure de résiliation est possible, mais elle sera plus longue et restera soumise à l’appréciation du juge.
Avec la clause résolutoire dans le contrat de location, la procédure est automatique avec une résiliation de plein droit du bail de location.
Aucune règle n’encadre la rédaction de la clause résolutoire dans un bail d’habitation. Les seules exigences ? La clause doit être claire, précise et ne pas laisser la place à l’interprétation. Le locataire doit comprendre sans équivoque les risques qu’il encourt en cas de non-respect de ses engagements, en l’occurrence la résiliation de son contrat de location.
La mise en œuvre d’une clause résolutoire pour un bail type d’habitation est strictement encadrée par la loi. La procédure inclut plusieurs étapes obligatoires. Elle diffère selon le motif d’activation de la clause résolutoire.
En cas d’impayés de loyer ou de non versement du dépôt de garantie, le bailleur envoie une mise en demeure par lettre recommandée pour constater le manquement. Ce courrier précise le montant des sommes dues et le délai accordé pour la régularisation.
En l’absence de réaction du locataire, le propriétaire doit faire délivrer par un commissaire de justice (ex-huissier) un commandement de payer. Ce document rappelle au locataire la dette dont il est redevable et l’informe de ses droits (faire appel au fonds de solidarité pour le logement par exemple).
L’article 24 de la loi du 6 juillet 1989 laisse au locataire un délai de six semaines à compter de la réception du commandement pour régulariser sa situation. Au terme de ce délai, si aucune solution n’a été trouvée entre bailleur et locataire, le bailleur devra assigner le locataire au tribunal pour faire constater la résiliation du bail et demander l’expulsion. L’assignation devra être présentée par acte d’huissier selon une procédure bien spécifique.
Bon à savoir : la clause résolutoire ne peut être activée qu’après au minimum le non-paiement de deux échéances de loyers et/ou de charges locatives.
Si le locataire refuse de souscrire une assurance habitation risques locatifs, le bailleur doit également envoyer une mise en demeure puis faire délivrer un commandement par acte d’huissier. Cet acte laisse un mois au locataire pour s’assurer et présenter la preuve auprès du bailleur. Au-delà de ce délai, le propriétaire pourra agir en justice pour obtenir la résiliation du bail de plein droit.
À noter toutefois que la loi Alur permet désormais au bailleur de s’assurer contre les risques locatifs en lieu et place du locataire défaillant. Il peut ensuite refacturer dans le loyer le coût de l’assurance au locataire avec une majoration maximale de 10%. Si le bailleur opte pour cette solution, il ne peut pas demander la mise en œuvre la clause résolutoire pour défaut d’assurance.
Le locataire a l’obligation de jouir paisiblement de son logement. En cas de troubles anormaux du voisinage (notamment les nuisances sonores, olfactives ou visuelles), le propriétaire a la responsabilité d’agir.
Une étape est ajoutée à la procédure : la vérification et la constatation des troubles anormaux. S’ils sont avérés, le bailleur peut engager la démarche judiciaire, avec envoi de la mise en demeure, commandement par acte d’huissier et saisie du juge des contentieux de la protection pour constater la résiliation de plein droit du bail de location et ordonner l’expulsion.
Bon à savoir : quel que soit le motif invoqué par le propriétaire pour faire jouer la clause résolutoire, la justice peut accorder un délai au locataire pour se mettre en conformité avec le bail de location.
Pour résumer, la clause résolutoire de plein droit est une disposition qui permet de prévoir les cas de résiliation du bail hors échéance et donc de faciliter la récupération de son bien par un bailleur dont le locataire ne respecterait pas ses engagements. Donc, bien qu’elle ne soit pas obligatoire, il est fortement conseillé de prévoir une clause résolutoire lors de la rédaction de votre bail.
Si pour les baux concernant la résidence secondaire des locataires, la mise en œuvre est (relativement) aisée, pour un bail d’habitation qui concerne la résidence principale du locataire, l’application reste assez longue et codifiée afin de protéger au maximum les locataires en difficulté. De fait, les nombreux recours offerts au locataire et les délais parfois très longs pour obtenir une date d’assignation au tribunal, rendent ce type de procédure très longue. Il n’est pas rare de voir des conflits durer plusieurs mois avant d’être tranchés. La situation peut vite devenir cauchemardesque pour les propriétaires non couverts par une assurance loyer impayé et frais de procédure…
Pour résumer, la clause résolutoire de plein droit est une disposition qui permet de prévoir les cas de résiliation du bail hors échéance et donc de faciliter la récupération de son bien par un bailleur dont le locataire ne respecterait pas ses engagements. Donc bien qu’elle ne soit pas obligatoire, il est fortement conseillé de prévoir une clause résolutoire lors de la rédaction de votre bail. Si pour les baux ne concernant pas la résidence principale des locataires, la mise en œuvre est (relativement) aisée, pour un bail d’habitation qui concerne la résidence principale du locataire, l’application reste assez longue et codifiée afin de protéger au maximum les locataires en difficulté. De fait, les nombreux recours offerts au locataire et les délais parfois très longs pour obtenir une date d’assignation au tribunal, rendent ce type de procédure très longue. Il n’est pas rare de voir des conflits durer plusieurs mois avant d’être tranché. La situation peut vite devenir cauchemardesque pour les propriétaires non couverts par une assurance loyer impayé et frais de procédure…
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La cour d’appel d’Aix en Provence dans un arrêt du 1er novembre 2017 rappelle que la clause résolutoire d’un bail d’habitation qui prévoit un délai d’un mois après le commandement de payer pour permettre au locataire de régulariser sa dette est nulle et sans effet.
L’article 24 de la loi du 6 juillet 1989 dispose que « toute clause prévoyant la résiliation de plein droit du contrat de location pour défaut de paiement du loyer ou des charges aux termes convenus ou pour non-versement du dépôt de garantie ne produit effet que deux mois [désormais six semaines depuis le 27/07/2023] après un commandement de payer demeuré infructueux ».
Julien Biscarat-Aymes, cofondateur de Jelouebien, est responsable du contenu éditorial. Après plusieurs années passées en tant que Conseil en Gestion de Patrimoine Certifié (CGPC) au sein d’une grande compagnie d’assurance européenne, il crée un cabinet indépendant avec Xavier Marchioni. Dès 2011, il se spécialise dans le domaine immobilier et décide fin 2013 de rassembler ses connaissances pour les rendre accessibles au plus grand nombre en créant le site Jelouebien.com avec la volonté constante d’enrichir la base d’informations offertes aux utilisateurs du site.
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