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Accueil » Modèles » Contrat de location » Bail commercial ou bail professionnel : quelles différences ?
Vous êtes sur le point de louer un local pour exercer votre activité professionnelle ? Ou vous êtes propriétaire et souhaitez le mettre en location ? Deux options s’offrent à vous : le bail commercial et le bail professionnel. Lequel choisir ? Entre activités autorisées, durée d’engagement, conditions de résiliation et droit au renouvellement, ces deux types de baux présentent chacun leurs atouts et leurs contraintes. Or, le choix du bail est loin d’être anodin, voici les informations pour savoir quel bail peut être mis en place pour quelle activité.
Mis à jour le 19/06/2025
Comme son nom l’indique, le bail commercial est destiné en priorité aux activités commerciales, artisanales, industrielles et agricoles.
Le bail professionnel s’adresse aux professions non commerciales et libérales, comme les experts immobiliers, les professionnels de santé, les travailleurs indépendants, les avocats ou les notaires. Ces professionnels peuvent toutefois opter pour le statut des baux commerciaux si elles considèrent leurs conditions plus avantageuses.
En revanche, l’inverse n’est pas possible. Une entreprise à vocation commerciale, artisanale, industrielle et agricole n’a pas le droit de bénéficier du bail professionnel.
Le bail professionnel est la meilleure option pour les propriétaires et professionnels qui souhaitent limiter la durée de leur engagement. Il est conclu pour six ans minimum, contre neuf ans minimum pour le bail commercial.
S’ils ont le choix du type de bail, propriétaires et locataires doivent bien réfléchir à leur volonté – et à leur capacité – de s’engager sur une période plus ou moins longue.
En matière de résiliation anticipée, le bail professionnel offre une plus grande flexibilité au locataire. Celui-ci a la possibilité de le résilier à tout moment, sous réserve de respecter un préavis minimum de six mois.
Le bail commercial est plus contraignant. Le locataire ne peut le résilier qu’à échéance triennale, c’est-à-dire tous les trois ans. C’est pourquoi le bail commercial est aussi nommé « bail 3-6-9 ». Aucune justification n’est requise pour résilier, à condition de respecter un préavis de six mois.
Deux exceptions viennent assouplir cette règle : la résiliation anticipée est possible à tout moment du bail commercial en cas de départ à la retraite ou d’invalidité.
Bon à savoir : si la durée du bail commercial est supérieure à neuf ans, la résiliation anticipée par le locataire peut être interdite pendant toute la durée du contrat.
Que ce soit dans le cadre d’un bail professionnel ou commercial, la résiliation anticipée par le propriétaire est très difficile. Dans un bail professionnel, elle est tout simplement interdite. Le bailleur ne peut résilier le contrat qu’en fin de bail, en s’opposant au droit de renouvellement du locataire.
Dans un bail commercial, le bailleur a la possibilité de résilier le contrat à la fin de chaque période triennale. Mais les conditions sont tellement strictes que ce droit est très peu exercé par le bailleur. En effet, la résiliation anticipée n’est possible que pour la réalisation de travaux importants comme la construction, la reconstruction ou la surélévation du bâtiment. De plus, le bailleur doit verser à son locataire une indemnité d’éviction et, en cas de travaux, lui proposer un local de remplacement équivalent.
Dans le bail professionnel, le droit au renouvellement du contrat n’est pas automatique pour le locataire. Sans justification ni contrepartie financière, le propriétaire a le droit de ne pas reconduire le bail à l’issue de la période d’engagement. Il doit en informer son locataire au moins six mois avant la fin du contrat. En l’absence d’opposition du bailleur au droit de renouvellement, le bail est prolongé tacitement pour la même durée.
Le bail commercial autorise le droit au renouvellement. Le propriétaire ne peut pas s’y opposer. C’est un droit d’ordre public. Le renouvellement n’est pas limité dans la durée. Pendant cette période de tacite prolongation, les conditions de résiliation du bail sont assouplies : le locataire et le bailleur peuvent résilier le contrat à la fin de chaque trimestre civil, moyennant un préavis de six mois.
En fin de contrat, le bail commercial offre ainsi au locataire plus de flexibilité et de sécurité s’il souhaite poursuivre son engagement et ne pas perturber son activité.
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Le bail professionnel doit obligatoirement être établi par écrit.
Étonnamment, le bail commercial peut – en théorie – être conclu oralement. Cependant, pour éviter tout risque de litige, il est fortement conseillé de formaliser les conditions du bail dans un contrat signé par le bailleur et le preneur.
Le bail commercial offre au propriétaire plus de garanties financières. Il permet d’adapter le loyer à l’inflation. La révision du loyer peut intervenir soit à l’issue de chaque période triennale, soit à tout moment du contrat s’il inclut une clause d’échelle mobile. Cette clause d’indexation précise la périodicité de la révision du loyer et l’indice utilisé (indice trimestriel des loyers commerciaux – ILC pour une activité commerciale ; indice des loyers des activités tertiaires – ILAT pour les autres activités).
Le bail professionnel est moins souple. En théorie, le bailleur ne peut pas modifier le loyer pendant toute la durée du contrat. Néanmoins, une révision reste envisageable à condition d’intégrer au contrat de location une clause de révision de loyer. Cette solution est souvent utilisée par les bailleurs pour ajuster le loyer en fonction de l’inflation.
La sous-location fonctionne selon une logique inversée dans les baux commerciaux et professionnels :
La cession du bail répond aussi à des principes différents selon le type de bail. Le bail professionnel l’autorise par principe. Cependant, le propriétaire a la possibilité de restreindre totalement ou partiellement ce droit en intégrant une clause spécifique dans le contrat.
Dans un bail commercial, le droit de cession est protégé au titre de l’ordre public. Le propriétaire ne peut pas interdire la cession du bail si elle s’inscrit dans la transmission d’un fonds commercial, artisanal ou industriel. Cependant, les modalités peuvent être encadrées.
Le bail commercial protège mieux le locataire pour la répartition des dépenses mises à sa charge.
Dans le bail professionnel, aucune loi n’encadre la répartition des dépenses entre le preneur et le propriétaire. Celle-ci est librement convenue entre les deux parties. Il est cependant d’usage que le locataire prenne en charge l’entretien courant et les menues réparations, tandis que le bailleur assume les travaux non locatifs.
La règle est plus claire dans le bail commercial. Le locataire est responsable de l’entretien courant des locaux et des réparations liées aux dommages locatifs, qu’ils soient de son fait ou causés par un tiers. Une clause du bail peut élargir les dépenses à sa charge. La loi Pinel rend obligatoire la réalisation d’un inventaire précis des charges, impôts, taxes et redevances incombant au locataire. Pour éviter les dérives, l’article R145-35 du Code de commerce précise les dépenses que le bailleur peut transférer au locataire (grosses réparations, travaux liés à la vétusté, impôts, taxes et redevance associés à la propriété des locaux…)
Bail commercial et bail professionnel diffèrent sur de nombreux points. Flexibilité, stabilité, sécurité : les conditions peuvent être plus ou moins avantageuses, selon qu’on se place du côté du propriétaire ou du locataire. Dans tous les cas, la signature d’un bail marque un engagement durable, d’au minimum six ans pour le bail professionnel et de neuf ans pour le bail commercial. D’où l’importance de faire un choix éclairé quand le choix est possible.
Vous souhaitez louer un local pour votre activité professionnelle ? Prenez le temps de la réflexion en tenant compte de votre activité, de vos perspectives de développement et de votre solidité financière. Chaque clause compte. Sécuriser votre bail professionnel ou commercial, c’est poser les bases d’une entreprise pérenne.
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Julien Biscarat-Aymes, cofondateur de Jelouebien, bénéficie d’une expérience de plus de 20 ans dans l’assurance et de 10 ans dans le domaine de l’immobilier. Après plusieurs années passées en tant que Conseil en Gestion de Patrimoine Certifié (CGPC) au sein d’une grande compagnie d’assurance européenne, il crée un cabinet indépendant avec Xavier Marchioni. Dès 2011, il se spécialise dans le domaine immobilier et décide fin 2013 de rassembler ses connaissances pour les rendre accessibles au plus grand nombre en créant le site Jelouebien.com avec la volonté constante d’enrichir la base d’informations offertes aux utilisateurs du site.
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